Oup ! Vers un vrai marché du livre numérique

Lu sur Oup, (Le blog d’ Evan Schnittman, des Presses universitaires d’Oxford – Oxford University Press)

« Le succès, dans la technologie comme ailleurs, conduit au succès. Il n’est pas rare de voir 5 années de croissance ininterrompue suivre le lancement d’un produit technologique à succès. Pensez à l’iPod, à la Wii, au Blackberry. Des micro-économies émergent autour de produits qui proviennent de l’accélération dans le création de contenus, et dans celle de toutes sortes de produits et de services dérivés. Les versions 2.0 et au delà proposent des services toujours améliorés. Meilleur est le produit technologiquen plus il a d’accessoires, plus il suscite de contenus, et déjà tout un monde d’opportunités de business fait boule de neige et prend de la vitesse. Ceci à l’esprit, je peux facilement imaginer le succès du Kindle et du Reader (Sony) se développer l’an prochain et se multiplier par 5. Si cela se produit, alors la formule ci-dessus nous mène vers une économie du livre numérique complètement renouvelée. 5 miilions de liseuses signifirait des ventes de livres numériques de $1.200.000.000, ce qui représente, selon mes estimations, 1,3% du marché global du livre qui est de $90.000.000.000. »

Lire l’article complet pour comprendre d’où sortent les 5 millions de lecteurs (Amazon et Sony ne communiquent que très peu sur leurs ventes).

Plus loin :

« Cela me rappelle un commentaire entendu d’un dirigeant dans l’industrie de la musique dans une conférence il y a quelques années : « Un jour il y a eu l’iPod et iTunes. Le lendemain, 20% de notre business était numérique. Le jour suivant plus de 50% de nos revenus provenaient du numérique. Yeah, maintenant, je crois dans le numérique en musique. »

Personnellement, je ne vois pas l’édition devenir une industrie à 50% numérique, car les livres et les CD sont des animaux très différents. Mais je verrais bien 3% – 4%, chiffres que j’avais déjà indiqués, et qui ne sont plus du tout absurdes. Et oui, je crois dans les livres numériques. »

Si vraiment ça décolle, qui sera prêt ? Au Royaume-Uni, il y a visiblement encore du travail à faire. Ici aussi. Oup !

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Retour sur le manifeste de Sarah Lloyd

« Est-ce que l’industrie de l’édition réagit assez rapidement et travaille suffisamment créativement pour s’adapter à la nouvelle économie de l’information et des loisirs ? », demande Sarah Lloyd dans son manifeste.

Ce qui est en train de changer rapidement, dans l’industrie de l’édition, se situe du côté de sa dimension industrielle. Changer, c’est ce que l’industrie fait le mieux. Se doter des infrastructures que le développement du numérique requiert, adapter la distribution, trouver de nouveaux business models. Cela ne se fait pas du jour au lendemain, cela implique de lourds investissments, mais ce sera fait, il n’y a aucun souci à se faire à ce sujet.

Ce qui est plus complexe, c’est l’évolution de la fonction éditoriale. La partie « édition » de l’expression « ‘industrie de l’édition ». Le défi pour les éditeurs, c’est de changer vite, pour continuer à faire exister leur métier. C’est de prendre conscience que toute la subtilité et la complexité de leur métier réside justement, dans ce qui, de ce métier, ne peut se numériser. Leur capacité de lecture, de discernement, de détection des talents. Le processus patient qui leur permet d’accompagner un auteur dans la transformation de son manuscrit en livre. L’infini souci du détail, ce que leur regard perçoit et qui échappe au lecteur, alors qu’il contribue immensément à son plaisir de lecture. Leur empreinte sur la publication, non d’un livre isolé, mais d’une collection, qui crée des liens entre différents auteurs, différents textes, et leur capacité à créer un catalogue et à le faire vivre. Mais cela ne signifie pas que les éditeurs doivent se détourner du numérique. Ils doivent changer, au contraire, justement parce qu’ils sont dépositaires de savoir-faire indispensables et non numérisables.

Changer pour continuer d’offrir des lectures de qualité, quel que soit le support de restitution choisi par le lecteur. changer pour savoir s’attacher avec la même exigence à la qualité d’une publication numérique qu’à celle d’un livre imprimé. S’intéresser aux supports, aux formats, aux technologies, pour injecter dans les ouvrages de demain la qualité d’expérience qu’ils savent offrir aux lecteurs d’aujourd’hui. Transposer ces savoir-faire dans des nouvelles formes éditoriales : se soucier de la qualité de l’expérience utilisateur de ceux qu consulteront leurs publications en ligne, de ceux qui utiliseront leurs plateformes éditoriales, même si c’est pour mixer leur propres contenus à ceux proposés par l’éditeur, où pour personnaliser des ouvrages. Ne pas lâcher un pouce de terrain sur ce qui constitue les fondements de leur métier : la précision de la réflexion, la capacité de discernement, de tri, de choix, l’exigence intellectuelle. la sensibilité à la qualité de la langue, la recherche de la perfection dans la présentation et la finition. Cela demande de gros efforts, car il s’agit non de substituer des savoir-faire nouveaux aux anciens, ce qui se ferait naturellement, par le simple effet de la relève des générations, mais bien de faire évoluer les savoir-faire existants, de leur accoler de nouvelles connaissances et habiletés, pour que rien ne se perde de ce qui a été acquis. Changer, mais pas seulement pour s’adapter. Changer, pour être en mesure de préserver et de transmettre.

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Premiers chiffres sur le Kindle

(Sur O’Reilly Radar) : Les ventes de livres numériques pour Kindle représentent 6% des ventes sur Amazon pour les 125 000 titres disponibles pour le Kindle. Parmi ces titres, certains ne sont disponibles que pour le Kindle. Et on ignore si ces pourcentages représentent des unités ou des dollars… Décidément, l’information est distillée au compte-gouttes ! Si on vous demande, dites « 6% ». ça sonne bien. ça vous sort le livre numérique du discours « il n’y a pas de business, hâtons-nous lentement. » Mais on aimerait tout de même en savoir un peu plus, pour pouvoir être plus convaincants.


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Qui d’autre ?

Qui d’autre, parmi les nombreuses personnalités auditionnées par la commission Patino, nous fait partager sa réflexion, publie ses notes de préparation, et nous emmène quasiment avec lui dans la salle où il est auditionné ? On pourrait nommer ça la « web 2.0 attitude », si cela ne risquait pas d’enfermer la démarche dans une mode passagère, c’est le risque avec les « buzzwords ». Si c’était simple anecdote, si c’était juste raconter sa vie, si c’était complaisant, si c’était stratégie de communication, je n’en parlerais pas. Mais ce n’est rien de cela. C’est, véritablement, une pratique naturelle, c’est « penser avec », c’est parier sur l’intelligence collective, c’est un partage où tout le monde gagne, celui qui publie et celui qui lit et peut réagir.

C’est nous rappeler aussi que cela nous appartient, tout, le travail de cette commission, ce qui en résultera, et le devoir de penser ce qui advient aujourd’hui, d’en débattre, d’intervenir dessus.

Merci François.

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Les mises à jour de Fabula sur Twitter

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Twitter, un truc de geeks ? Pas seulement.

Le site de recherche en littérature Fabula annonce maintenant ses mises à jour sur twitter, il suffit d’avoir un compte twitter et de choisir de suivre fabula. Alexandre Gefen a été rapide : hier, j’ai vu qu’il réactivait un vieux compte twitter qui n’avait jamais servi. Aujourd’hui, le service fonctionne. Un peu geek sûrement quand-même, Alexandre !

Qu’est-ce que Fabula ? C’est dit sur le site :

Lancé en 1999 par Alexandre Gefen et René Audet, Fabula est une association de chercheurs (régime loi de 1901 des associations à but non lucratif) s’intéressant à l’articulation entre théorie et histoire littéraires, rassemblés autour d’un site Internet. En outre, le site Fabula se veut un lieu de ressources et de rencontre destiné aux chercheurs du large domaine des études littéraires. A ce travail de recherche s’ajoutent donc une mission d’information et une activité de publication. Le site Fabula est mis gratuitement à la disposition de tous les chercheurs de langue française, quel que soit leur champ de recherche.

Twitter et les livres, encore :
Voici la genèse d’une autre idée (trouvée chez booktwo.org), associant Twitter et la lecture, crayonnée sur le dos d’une enveloppe comme il se doit :

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Une idée simple pour partager ses lectures et alimenter sans effort sa bibliothèque LibraryThing.
De twitter (ou par téléphone, ou n’importe quel outil permettant de twitter), il suffit d’adresser un message à bkkeepr (@bkkeepr), indiquant l’ISBN de l’ouvrage concerné accompagné d’un verbe : « start », pour indiquer qu’on a commencé le livre, un numéro de page, pour indiquer où on en est, « finish, lorsque le livre est terminé. On peut aussi ajouter une courte citation ou un commentaire bref à la suite du numéro de page.

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à lire sur Blogo Numericus

Hubert Guillaud cite dans La Feuille un extrait du dernier billet de Blogo Numericus, intitulé « l’édition en ligne, un nouvel eldorado ? ». Ce billet concerne en premier lieu l’édition numérique en sciences humaines, normal, son auteur dirige la cellule numérique de l’ENS LSH à Lyon. Néanmoins, il intéressera tous ceux qui se préoccupent d’édition électronique.

Piotrr commence par déclarer obsolètes les questions qui ont structuré le débat autour de l’édition électronique depuis 10 ans : celle de la désintermédiation (les intermédiaires changent, mais ne disparaissent pas), le débat « format papier / format électronique » (tous les contenus sont numériques, et on peut se demander lesquels pevent faire l’objet d’une impression papier), les modifications de la « chaîne du livre », (le concept de « chaîne du livre », qui représente un mode de transmission uniltatéral est devenu inopérant, on a désormais affaire à un « mode circulaire de circulation des savoirs »). Une fois déblayés ces thèmes, il prend du recul, et repose des définitions : qu’est-ce qu’un éditeur ? Dans sa définition économique, il fournit une explication extrêmement claire du concept de « longue traîne » proposé par Chris Anderson.

Quelles sont les thématiques qui rempacent alors celles devenues obsolètes ? L’explosion documentaire, la nécessité des plateformes, celle des moteurs et de tous les outils permettant de faciliter l’accès aux contenus, la gratuité, l’économie de l’attention.

Parmi les conséquences de la nouvelle accesibilité en ligne d’articles scientifiques, celle-ci, dont on parle rarement :

Dernier phénomène intéressant : ce sont les usages non-contrôlés des publications scientifiques. Dans un contexte d’accès ouvert aux publications, avec la particularité des sciences humaines que les connaissances produites sont communiquées en langage naturel (pas de rupture linguistique comme ailleurs), on voit des articles pointus, publiés dans des revues qui n’étaient jusqu’à récemment consultables qu’en bibliothèque universitaires, être cités dans des forums de discussion, sur des sites personnels, bref, dans des discussions courantes, sans être passés par le filtre de la vulgarisation patentée. C’est un phénomène mal connu à mon avis, et pourtant assez passionnant.

Je suis soudain prise d’un doute affreux : ce modeste billet, qui n’a qu’un objectif : vous donner envie de lire celui de Piotrr, entre peut-être après tout dans la catégorie des usages non contrôlés. Et s’il était truffé de contresens ? Vous me dites, hein. Et alors j’arrête. Je parle de choses que je comprends. Je me mets à vous raconter ma vie. J’adopte le langage SMS. J’ouvre un skyblog. Je compte sur vous.

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Ars Industrialis – lecture et nuages

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Prenez le temps de visionner la vidéo publiée sur le site de Christian Fauré, de son intervention de samedi dernier ainsi que de celle d’Alain Giffard, tous deux présentés par Bernard Stiegler, dans le cadre d ‘Ars Industrialis. J’ai eu le plaisir d’y assister, en bonne compagnie.
Immatériel, le web ? Pas du tout ! Christian nous a parlé des infrastructures, de ces gigantesques entrepôts possédés par Google, Amazon et quelques autres. Le « cloud computing », ça ne veut pas dire que les calculs se font vraiment dans les nuages… Dommage pour la beauté de l’image. Non, de plus en plus, les données sont stockées et les calculs sont effectués dans des entrepôts où s’entassent des serveurs à perte de vue, situés de préférence dans des zones froides, et même là ça coûte cher de refroidir tout ce monde là. Si vous voulez voir à quoi ça ressemble, il y a des photos ici.

Certaines entreprises basculent en mode SAAS (Software As A Service), et réduisent drastiquement leurs coûts informatiques. Faut-il qu’une application tourne sur mon serveur ? Si elle tourne ailleurs, « on the cloud », mais que j’accède au service dont j’ai besoin, sans devoir me préoccuper d’implémentation, de maintenance, de m’assurer que j’ai bien la dernière version ? Christian cite la métaphore utilisée par Nicholas Carr dans son livre « the big switch » : lorsque chaque entreprise produisait encore elle-même son électricité, la perspective de se séparer de son outil de production d’électricité pour s’abonner à un fournisseur d’électricité a semblé très dangereuse. Il considère que les responsables des systèmes d’information vivent aujourd’hui la même inquiétude : « Comment, me dessaisir des solutions installées chez moi ? devenir dépendant ? »

Christian interroge cependant la métatphore : peut-on tout à fait mettre sur le même plan les données et leur traitement, et l’électricité ? Et il rappelle cette saisissante définition que donne Gilbert Simondon, pour qui la technologie, c’est « l’inscription du symbolique dans la matière » Et savoir où et comment se stocke et se traite le symbolique, ce n’est pas trivial…

Bon, si je vous résume tout, vous n’irez plus voir la vidéo, et ce serait bien dommage…Car vous rateriez aussi le très bel exposé d’Alain Giffard, intitulé « Lecture numérique, lectures industrielles : contrôle de l’attention et catastrophe cognitive« . Vous croyez que vous lisez, là ? La petite minorité d’entre vous qui a poursuivi sa lecture jusqu’ici, au delà des trois première lignes et d’un survol des liens ? En êtes-vous sûr ? En réalité, vous êtes en train de faire de la pré-lecture, de balayer ce texte pour juger rapidement de son intérêt (alors, c’est pas si mal, non ?), et décider ensuite si oui ou non vous le lirez tranquillement plus tard, quand vous aurez le temps. Tapez, nous dit aussi Alain Giffard, le mot « reader » dans Google image. Vous vous attendez peut-être à voir des photos de gens assis confortablement, lisant un livre ou un journal ? Ou de gens concentrés sur leur lecture dans une bibliothèque, ou d’autres à plat ventre sur des pelouses, absorbés par la lecture d’un roman ? Pas du tout. Tapez « reader », et vous obtiendrez en majorité des photos de machines, de « machines à lire ». Vous avez dit lectures industrielles ?

Et moi, qui blogue pour le plaisir sur un système de blog gratuit, sans publicité, je participe avec vous qui croyez me lire mais ne me lisez pas vraiment, à ce processus d’industrialisation de la lecture, nous sommes la cible et/ou les instruments du « marketing neuronal »… Je cite Alain Giffard, mais il faut lire (pré-lire ?) sur son blog la série complète consacrée à ce thème :

« Il faut aller plus loin. Google est seulement un exemple -pour le moment, le plus abouti- de cette capacité des industries de l’information, à travers leurs logiciels et services, à se saisir et exploiter les données produites par les internautes, y compris les plus profondes (selon la métaphore du  » data mining « ).

Grâce aux cookies implantés sur l’ordinateur des internautes, elles peuvent enregistrer les parcours de lecture et constituer automatiquement des profils individualisés qu’ils peuvent revendre aux annonceurs. Tout peut être enregistré et retraité : blogs, mails, liens, signets, annotations.

Toute personne qui publie sur le web, même avec des logiciels libres, des contenus en  » creative commons « , et en refusant la publicité sur ses propres pages, tend à devenir le poisson pilote de la publicité qui, attirant les lecteurs, prépare l’exploitation commerciale de leurs lectures.

Ainsi le lire numérique s’industrialise selon ces trois axes. Ce processus n’est pas uniforme. En particulier, il connaît une certaine concurrence économique. Cette concurrence articule la rivalité entre technologies et modes de valorisation. En ce moment, par exemple, Google a su damer le pion à la fois aux autres moteurs de recherche, et aux portails ou navigateurs.

Il me semble cependant qu’un principe assez général unifie l’industrialisation de la lecture. Et c’est ce principe qui nous permet de parler de lectures industrielles. »

Pas encore assez bousculés, chers poissons pilotes ? Regardez et écoutez les deux allocutions ici.

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Liseuses : démo surprise de Sony à Digital Book 2008

Sony a fait la démonstration suivante , lors de la conférence Digital Book 2008, lors d’une intervention surprise (absente de la programmation) : Bob Nell (business development manager), a lancé le lecteur Adobe Digital Editions, puis fait glisser l’icône du livre  » Woman and Money« , (c’est un livre pour moi, ça, le titre complet est : Women & Money: Owning the Power to Control Your Destiny…) au format PDF et au format epub vers l’icône du Sony PRS 505, connecté à l’ordinateur. Puis il a filmé en vidéo et projeté sur grand écran l’image de la liseuse, présentant un texte redimensionnable (je n’arrive pas à trouver une traduction convenable pour « reflowable » : merci pour vos suggestions…).(Via Bob Du Charme.)
Qu’on aime ou n’aime pas les liseuses, et c’est vrai qu’elles n’ont pas ce petit côté « killer device » qui vous donnerait immédiatement envie de chantonner dans toute la maison : « bientôt la fête des mères, qui va penser à m’offrir la liseuse de mes rêves ? », qu’on les aime ou pas, donc, elles vont certainement représenter une étape dans la « grande conversion numérique », étape dont nul ne peut prédire aujourd’hui l’importance exacte. Elles ont la sympathie des éditeurs, peut-être justement parce qu’elles ne sont pas si séduisantes que ça, et qu’elles permettent de penser « oh oh, le livre a encore de beaux jours devant lui ». Mais pas seulement : les éditeurs les testent eux-mêmes, de plus en plus, elles sont utilisées pour la lecture de manuscrits . Peut-être aussi parce qu’elles permettent une transposition numérique qui ne remet pas en cause le concept de livre (même si elle le bouscule assez sérieusement).

Et elles sont pour tous ceux qui s’occupent de préparer les versions numériques des livres, l’occasion de mesurer la complexité et de revisiter les caractéristiques des livres et de la lecture. Pour offrir une expérience de lecture agréable, il convient de reconstituer sur le reader (qu’il s’agisse d’une liseuse ou d’un lecteur utilisé sur un PC) tout ce qui concourt au plaisir de lire. Ce à quoi s’est attelé François Bon dans le cadre de publie.net, et qui occupe aussi Hadrien Gardeur, qui partage avec nous ses réflexions. Constance Krebs s’y était déjà confrontée avec l’expérience 0h00.com, et la voici dans l’aventure Amontour. C’est ce que décrit et analyse régulièrement Alain Pierrot sur son blog.

Retrouvez-les, retrouvons-nous, à l’occasion du prochain BookCamp, le 14 juin prochain…

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Nouvelles versions de deux liseuses

Une nouvelle édition pour Cybook Gen3 de Bookeen.
Un nouveau modèle d’Iliad, d’iRex, aussi, annoncé chez Hervé, qui nous dit aussi que l’Ililad est mis en vente dans 7 librairies Borders au Royaume Uni.

Et d’ici quelques mois, une offre conséquente de livrels en langue française ? Allez, on se dépêche !

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Harper Collins se dote d’un studio vidéo

Des vidéos, il y en avait déjà sur les sites d’Harper Collins. Mais il risque d’y en avoir de plus en plus : le groupe d’édition américain a en effet dévoilé aujourd’hui son projet d’installation d’un studio vidéo en interne. L’idée : pouvoir produire des vidéos, essentiellement des entretiens avec les auteurs, sans faire appel comme c’est le cas aujourd’hui à des sociétés extérieures. L’objectif : produire envoron 500 vidéos par an. Le groupe a été chercher pour diriger l’unité vidéo une productirice multimédia du Wall Street Journal, Marisa Benedetto. Celle-ci déclare :  » Nous aimerions être en mesure de réagir rapidement, à chaque occasion de capter, monter et diffuser en ligne un auteur parlant de son travail. Les vidéos, pour la plupart des interviews, auront un style proche des émissions d’information télévisées. Pour les projets faisant appel à des acteurs (comme ce fut le cas pour la promotion de l’ouvrage The Dangerous Book for Boys), les maisons d’édition du groupe continueront de faire travailler des sociétés extérieures.

La vidéo ne cesse de se développer sur le web, et se donner les moyens de produire en interne des vidéos de qualité permettant de multiplier les occasions de donner à voir et entendre les auteurs ne pourra être que bénéfique. Passeront-ils ensuite rapidement au stade suivant : la possibilité pour les blogueurs de diffuser ces vidéos sur leur propre site grâce à des web services ?

(source : Publishers Weekly.)

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